Surinformation pour tous !

Je commence une journée comme vous, paisible comme tout. J’arrive le matin devant mon écran après un bon café, je dépile ma boîte mail (mes boîtes pour être honnête). Je jette encore une fois (et combien de fois…) un œil sur ma timeline Twitter après l’avoir déjà scrutée sur le chemin du travail et lance de temps à autre un tweet, un reply ou un retweet. J’essaie de rester serin malgré le flux d’information qui s’abat sur moi au point de me submerger complètement. Je résiste, allez il faut continuer. Ce qui est extraordinaire, c’est que twitter est un journal que l’on peut lire et écrire en même temps, disait un sage tweeps. Il m’arrive parfois de penser qu’être surinformé de la sorte revenait à être mal informé car trop d’information tuerait l’information. Je Passe sur ce cliché et continue à chercher, je m’encourage, je m’automotive ! Je me dis qu’hyperconnectivité rime merveilleusement avec surinformation et que le big data nous inonde tous sans exception ces derniers temps et même les plus protégés, les moins connectés et les mieux outillés sont dans le pétrin. Pour y faire face, on a inventé les infographies et les videographies (motion design) où le big data est synthétisé et représenté visuellement (DataViz) afin de faciliter son appropriation. Le problème est qu’on est inondé par ces productions visuelles à ne plus savoir quoi en faire! On a aussi inventé la curation, une espèce de journalisme 2.0 où des chasseurs d’info vont, à l’aide de l’intelligence artificielle, puiser, filtrer et choisir de l’information utile pour certains à un instant T. Mais cela suffira-t-il pour dompter le big big Data émergent? Je me souviens d’une époque où l’information valait de l’or, ou nous autres humains allions vers elle, la cherchions, la vénérions ! A l’heure de la surinformation, un flux incommensurable d’information vient vers nous, à tout moment et en tout lieu. Le pouvoir du à l’information s’en trouve amoindri et le rapport, l’essence et la science même de l’information sont fortement remis en question.

Source de l'image: http://bit.ly/141JiRM

Source de l’image: http://bit.ly/141JiRM

7 résolutions pour 2013

Après avoir arrêté définitivement la cigarette en 2012, j’envisage sérieusement d’arrêter la 3G (Connexion mobile) en 2013 ! Car il s’agit là d’une addiction pire que la cigarette, je prendrai mon courage à deux mains pour m’attaquer à cette habitude prenante et fatigante. Sans oublier bien sûr quelques médias sociaux sans éthique et d’autres occupations en ligne sans réelle valeur ajoutée.

1. Arrêter la 3G : Parce qu’on ne peut être tout le temps connecté et parce que notre cerveau ne peut supporter une telle hyperconnectivité, j’arrête la 3G et avec elle les check-in excessif, les captures de repas, les tweets à tour de bras, le liveblogging,… sauf nécessité d’ordre professionnel.

2. Arrêter et désinstaller Instagram : Après la débâcle d’instagram, son rachat par facebook et ses intentions louches et mercantiles, j’arrête Instagram pour de bon sauf pour y publier occasionnellement et si nécessaire des annonces et publicités.

3. Arrêter Facebook : C’est une grande résolution mais je pense que je vais arrêter le massacre en me désabonnant d’un service qui devient pesant et surchargé en contenus, en options et en publicités, sans compter les statuts sponsorisés qui arrivent.

4. Concentrer mon activité sur la suite Google : Google n’est pas mère Teresa et je ne suis pas niais pour l’idolâtrer mais je trouve son approche et ses modèles (ergonomiques et économiques) appropriés au Web 2.0 et aux besoins des générations actuelles et à venir.

5. Lire, des livres et des journaux en papier : Back to the basis ! Encore une fois, la lecture papier n’est pas sans inconvénient et sans emprunte carbone mais bon elle reste reposante pour les yeux. Une experience kindle reste tout de même à tenter.

6. Travailler moins, gagner plus ! Avec une connectivité maîtrisée et optimisée, la part allouée au travail et la qualité de celui-ci n’en sera que renforcée et améliorée avec une bonne organisation et un meilleur rendement somme toute.

7. Retour vers mère nature : Retour obligé car on a beau s’évader dans le digital, mère nature est là pour nous rappeler notre « vraie » nature !

Inspiration ou mimétisme ?

En panne d’inspiration? Vous avez peut-être raté une bonne occasion de vous ressourcer, un week-end vite passé, un quotidien hyper-chargé et des tâches qui se suivent et qui se ressemblent!

Comme la motivation, l’inspiration est à puiser au fond de soi-même, et ce n’est pas les autres quels qu’ils soient qui risquent de vous inspirer. Ce n’est pas non plus les œuvres artistiques ou les beaux paysages qui vont en être la cause mais peuvent jouer le rôle de déclencheur et de facilitateur.

Or s’inspirer n’est pas copier-coller le travail et l’inspiration des autres. Il est vrai que tout travail tend à reproduire des mécanismes et principes anciens (voir cette magnifique vidéo) mais être créatif n’est pas imiter la nature, disait Picasso, mais faire comme elle!

À l’ère des médias sociaux, où le partage est en temps réel, où immédiateté, instantanéité et hyperconnectivité font rage, la tentation de copier devient pandémique mais les œuvres inspirées, de la nature, auront le plus d’impact dans la nouvelle économie du savoir, du don et de l’attention. Inspiration ou mimétisme, à vous de choisir!

Demandez aux Experts!

Un proverbe marocain le dit clairement: demandez conseil aux experts, non au médecins. Par expert, la sagesse populaire entend bien celle ou celui qui a expérimenté un problème, voire une maladie, et qui a su en tirer de bonnes leçons et de précieux conseils à transmettre. Par médecin, nos ancêtres, et loin de vouloir dénigrer cette profession, désignent des personnes certes lettrées mais inexpérimentées. Ces personnes peuvent se prévaloir d’un bagage théorique considérable mais quant à la pratique : Walou! *

A l’heure du Digital, de l’hyperconnectivité, de la multiplicité des écrans et des applications, de l’infobesité,… il est clair qu’un chercheur, aussi pointu soit-il, se doit d’expérimenter ces phénomènes émergents avant de donner conseils et solutions.

Cette réflexion nous mène vers la redéfinition du rôle et du périmètre de l’expert. Un Homme non seulement fort de son vécu et de son expérience mais aussi d’un recul nécessaire à la valorisation de son action. Un Homme qui a procédé à l’expérimentation consciente d’idées, de concepts et de son bagage théorique.

* Rien !

7 indicateurs de dépendance des médias sociaux

Les médias sociaux sont dans nos vies et nos vies sont dans les médias sociaux ! Voila en deux mots ce que représentent aujourd’hui ces médias qui ont émergé avec le boom et le développement du Web et qui prennent une place de plus en plus importante dans nos habitudes et nos comportements.

Un phénomène de dépendance a  été toutefois constaté suite à la convergence à peine croyable de plusieurs technologies dont on peut citer le Web, les télécoms et l’audiovisuel. Les combinaisons rendus possibles  par cet essor technologique sans précédant a donné lieu à des phénomènes tel que   l’hyper-connectivité considéré par certains comme l’esclavagisme des temps modernes.

Comment reconnaitre que vous êtes accro à ces nouveaux médias ? Voici une liste de 7 indicateurs permettant le diagnostic de votre connectivité.

1.       Au réveil, vous consultez vos comptes Twitter, Facebook et autres

Comme pour la bonne vielle cigarette, si la première des choses que vous faites au petit matin est de dire Bonjour sur Twitter ou Facebook, c’est que vous êtes vraiment dépendant des médias sociaux.

2.       Au travail, vous ne pouvez vous empêcher des vous connecter entre deux tâches

Il vous arrive souvent, une fois un travail accompli, de vous connecter aux réseaux et médias sociaux. Si  vous interrompez plusieurs fois votre travail pour jeter un coup d’œil sur votre timeLine Twitter ou votre mûr Facebook, c’est que vous être vraiment accro!

3.       Vous ne pouvez effectuer une tâche sans faire appel à une recherche sur le Web

Vous ne pouvez travailler hors connexion et vous effectuez systématiquement des recherches, des vérifications, des traductions, des copier-coller… sur le Web. Si pour vous, un ordinateur non connecté est un simple meuble, c’est que vous êtes hyper-connecté.

4.       Vous faites un Check-in Foursquare partout où vous vous rendez

C’est le jeu social basé sur la Géo-localisation le plus populaire et vous en êtes mordu jusqu’au point de ne plus pouvoir arrêter. S’il vous arrive souvent de checker sur Foursquare avant même de voir le menu de vos restos préférés, c’est que vous êtes addict aux médias sociaux.

5.       Dans une salle d’attente ou dans un train vous ne pouvez patienter sans vous connecter

Vous jurez de ne plus vous connecter tout le temps mais vous vous surprenez en flagrant délit à chaque fois que vous prenez le train ou que vous vous trouvez dans une salle d’attente. Si vous vous ennuyez à mort en mode hors ligne, c’est que vous êtes vraiment hyper-connecté.

6.       Vous ne pouvez raccrocher pendant les congés et les voyages

Ah les vacances! Quoi de plus propice pour oublier tout et vaquer à ses loisirs, voyager, aller au contact de la nature, … mais c’est sans compter avec le pouvoir des médias sociaux à vous garder connecté. Si vous continuez à twitter pendant les vacances, c’est que vous êtes accros aux médias sociaux.

7.       Et bien sur, vous ne pouvez aller aux toilettes sans votre Smartphone, Tablette ou Laptop

J’ai un ami (Sur Foursquare) qui check souvent dans les toilettes. Sarcastique mais il s’agit d’un indicateur de taille. Si vous ne pouvez vous soulager sans actualiser votre statut Facebook, répondre à vos mails et Tweets, c’est que vous êtes désespérément connecté 🙂

======================================

Si vous cumulez 7 : C’est que vous êtes un Hyper-connecté confirmé

Si votre score est entre 4 et 6 : Vous êtes un hyper-connecté pro

Si votre score est entre 2 et 4 : Vous êtes un hyper-connecté stagiaire

Si votre score est entre 0 et 2: Vous êtes un hyper-connecté débutant